dimanche 29 juillet 2012

Direction les Westfjords !

Afin de nous rendre dans les Westfjords, nous avons pris le Ferry. 30€ par personne. Le voyage a duré plus longtemps que je ne le pensais ! entre 2 et 3 heures. Il faisait plutôt froid, en plein milieu de la mer. De plus, ce n'est qu'à la fin où je me suis appercu qu'il y avait une salle chauffée pour boire un coup et attendre la fin du voyage. Du coup j'ai eu froid tout le temps du  trajet -__-

Sylvia (on va dire que ça s'écrit comme ça), qui nous a emmenés au port.

Et en cadeau, une mini vidéo du bateau !


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Snaeffelsness 2/2


Nous passâmes donc la nuit chez Ardnis. Lors de notre dernier voyage, nous avons dormi en Hongrie chez une famille hongroise (Dorka’s familly !). Nous avons pu vivre parmi eux, manger des repas plus traditionnels que le mac do habituel … Nous pensions arriver pareillement dans une famille Islandaise réunie et profiter ainsi d’une immersion plus profonde dans la  vie Islandaise. Malheureusement, nous ne vîmes jamais quelqu’un d’autre qu’Ardnis ou son frère dans la maison. En effet, son père, pêcheur de son métier était parti en mer depuis plusieurs jours et n’était pas censé arriver avant notre départ prévu dans deux jours… Sa mère quant à elle tenait le restaurant de la ville et ne rentrait que le soir tard. Peut-être que la maison vide représentait bien la famille Islandaise les jours de travail ? En effet, les Islandais travaillent parfois jusqu’à 80h par semaines pour gagner leur vie. Les longs jours d’été leur permettent de travailler très tard. Nous qui râlons avec nos longues 35 heures sommes un peu hors-jeu face à eux !  On a également remarqué que la moyenne d’âge des travailleurs (caissier(e)s, réception d’hôtel, … ) était très basse ! De plus, ils paraissent la plupart beaucoup plus jeune qu’ils n’y paraissent. On pourrait croire que certains ont 15 ans…

Le port

Nous avons profité de l’excellent temps pour visiter le village. Comme d’habitude, personne. Juste des oiseaux, le bruit des vagues… Le soir nous avons mangé au restaurant avec Arndis. La journée s’est terminée par une première nuit depuis notre arrivée dans un bon lit bien chaud et douillet. On pourra remarquer que le sol des maisons est perpétuellement chauffé et visiblement même en été (il fait pas supra chaud en même temps…)



On peut voir dans le fond de la neige sur les montagnes !


Le lendemain, cap sur Olasvik ! Nous marchâmes le long de la route pendant environ une heure jusqu’à ce qu’un fermier ne parlant pas Islandais nous dépose à 5Km de Olasvik. La route était magnifique ! A notre droite l’océan, à notre gauche une énorme falaise.

Les moutons Islandais. Ils peuvent se balader librement dans les montagnes. Prenez gare à ne pas les écraser quand ils restent en plein milieu de la route ! 


Pendant pas mal de temps, nous avons suivi l’éternelle route sans croiser de voiture pour nous croiser.  C’est alors que nous avons découvert un cauchemar dont les guides touristiques ne parlent pas. Quelque chose qui guette les promeneurs inconscients se baladant le long des routes Islandaises non-loin de la mer… Les hordes de sternes arctiques. Les sternes arctiques sont de magnifiques oiseaux blancs. Ces oiseaux sont ceux qui voyagent le plus au monde : ils traversent tout simplement toute la planète en allant de l’arctique à l’antarctique ! Ces incroyables oiseaux se posent comme beaucoup d’autres en Islande pour se reproduire avant de repartir. Ils pondent de un à trois œufs seulement et logent près de la mer mais pas sur les falaises. Contrairement aux pigeons, ces oiseaux sont extrêmement agressifs et protecteurs vis-à-vis de leur progéniture. Quiconque passe à côté de nids (notez que les sternes sont très rarement seules) se verra attaqué méchamment jusqu’à ce qu’il soit vraiment loin des nids.  
Avant l'attaque.

La Sterne Arctique [ jameschevreuil.fr]

Forcément, il fallait que les sternes nichent de chaque côté de la route… Résultat : impossible d’échapper aux attaques de sternes. Tout d’abord, il y a 2/3 sternes qui s’envolent après nous avoir vu. Elles viennent ensuite nous voir et décident si ou non nous sommes gentils (généralement nous étions méchants.). S’ensuit un horrible cri rauque et strident réveillant toutes les autres sternes qui s’envolent progressivement vers nous en nous fonçant dessus en imitant le bruit… d’une mitraillette disons. Pour nous protéger, nous mettions nos capuches, écharpes…  Ce tourbillon d’oiseaux durait environ 10 minutes par banc de sternes et je peux vous dire que c’était très long, surtout quand on pouvait apercevoir le prochain nid de Sternes à quelques mètres… Heureusement, un couple d’Italiens nous a pris en stop jusqu’à Olasvik et nous ont peut-être sauvé la vie.


Olasfvik : Ce village possède une église étrange, un cimetière, une station essence et un magasin à l’autre bout de la ville.
 Pour trouver des feuilles pour rouler du tabac, j’ai dû faire environ 2/3 fois ces magasins pour me rendre compte que les Islandais achètent leur tabac dans n’importe quel magasin. En effet, les caisses disposent d’un tiroir magique contenant tout ce qu’un fumeur peut rêver. Par contre, leur choix ne semble pas énorme. J’ai réussi à trouver le dernier paquet de filtres qui semblait déjà ouvert, les feuilles ne se trouvent que par paquet de 50. Je connais donc par cœur les rayons de ces magasins à présent… A part cela, pas grand-chose à faire qu’apprécier la tranquillité du village et ses décorations de Noël encore présentes…

Olafsvik
Nous partîmes après s’être restaurés (grâce à de délicieux sandwichs au pain ! Nan j’déc, y avait du fromage à Cheeseburger) direction Hellissandur.  Dès la sortie de la ville, un vieux couple (ou un couple de vieux, je ne sais pas depuis quand ils étaient ensemble en fait) nous a directement pris en stop. Ils ne nous ont pas beaucoup parlé alors je ne peux pas beaucoup vous en parler… Le chemin fut bref.
Hellisandur : Un nom qui pourrait nous faire penser aux douces chansons de Sigur Ros. A part cela, encore moins de choses à faire ici. Peu ou pas de voiture, une brume pesante amplifiait le bruit du vide. Nous avons tout de même rencontré un chat roux, ce qui nous a pris plusieurs minutes à le caresser <3 . L’Islande est sûrement un pays où les chats sont les bienvenus et peuvent se balader à leur guise où ils veulent. Même à Reykjavik nous en avons croisé plusieurs ! (ce qui est plutôt rare dans une « grande » ville …) Notre seule occupation fut de s’arrêter boire un café –hors de prix- dans un restaurant chelou  – comme un épisode psychédélique de Twin Peaks -. Nous sommes repartis  peu de temps après vers Arnarstrapi (dites Astrapi si vous n’aimez pas lire tous ces « R » partout.)

Hellisandur

Le chemin vers Arnarstrapi fut long. Rares étaient les voitures passant par là et les quelques que nous voyons ne voulaient pas nous prendre. Nous avons donc marché dans les plaines desertes de rochers volcaniques durant environ deux heures... Un brave Islandais rentrant du travail voulant aller se promener à Arnarstapi nous a volontiers accepté dans sa voiture.
En fait, le bord de la péninsule de Snaeffelsness fait le tour d’un ancien volcan ayant craché sa lave tout autour de lui. Ceci est très bien visible sur une vue satellite.

Reykjavik commence à être loin derrière nous.



Arnarstrapi possède une guesthouse qui fait restaurant, bar… et un magnifique port. Suivez le petit chemin près du port pour arriver près d’énormes falaises où de nombreuses mouettes se sont installées.




Une fois au bout de ces falaises, d’immenses champs de lave comme sur la route entre Hellisandur et Arnarstrapi… La ballade dure environ 2h. Le chemin de ballade nous a emmené à Helldur. Village de trois maisons, un restaurant à la sortie de la promenade pour les voyageurs épuisés ainsi qu’une dizaine de mouettes.  Il se faisait tard. Pas de temps pour une pause, nous avons donc préféré sortir du village pour rejoindre Grundarfjordur au plus vite. Un chemin de 2km nous attendait pour sortir du village et rejoindre la route longeant Snafelsness. Les voitures devenaient rares, nous commencions à devenir plutôt fatigués… Un couple venant de je-ne-sais-plus-où (la nationalité semble importer en auto-stop. C’est souvent la première question que l’on nous pose avec « depuis combien de temps êtes-vous en Islande ? »)  Nous a déposé à Arnastapi, ce qui nous arrangeait un peu pour rejoindre Grundarfjordur.  Leur voiture était totalement pleine mais il restait un peu de place sur le lit qui était dans leur voiture. Entre trois sacs et deux oreillers, nous avons été téléportés devant Arnastapi. A ce moment-là, le vide. Plus de voiture, plus personne pour nous emmener. Le soleil commençait à passer derrière les montagnes et laissait derrière lui un vent froid glacial. A 20h30 précisement, on a appelé Arndis pour lui dire qu’on était coincé à 60Km de Grundarfjordur. Elle nous a aidé assez spontanément et nous a envoyé son frère qui est arrivé une longue heure après.

Le chemin du retour fut un peu une grande libération. Peut-être aussi parce qu’en traversant la montagne nous avons pu retrouver le soleil ! Cependant, c’est aussi à ce moment-là que j’ai compris que les Islandais conduisaient un peu comme les Vosgiens dans les Vosges : rapidement. On reconnait facilement un Islandais par sa conduite rapide et maitrisée. Tellement qu’ils conduisent même parfois sans les mains, en regardant le paysage, en mangeant… Ils ne ralentissent rarement avant un virage ou une montée qui ne permet pas de voir ce qu’il y a derrière… C’est un peu un tour de manège gratuit.

De retour a Grundarfjordur, affamés et terriblement fatigué. Certes, nous avons fait grosso lomo le tour de Snaeffelsness, mais nous nous sommes tout de même plus ou moins égarés…
Le lendemain, direction Stickysholmur pour prendre le ferry. Comptez 4.950 ISK par piétons (sans voiture.) ce qui correspond à environ 30€. Nous avons dit au revoir à Ardnis vers 11h45 car elle avait un rendez-vous. Je n’ai pas vraiment compris ce qu’elle devait faire. Nous étions sur la route vers midi en recherche d’une voiture à attraper. Après environ 30 minutes et sûrement autant d’echecs, une belle Islandaise nous a pris sur la route. Il s’agissait de la personne avec qui Arndis avait rendez-vous ! Son ex est le capitaine du ferry que nous allions prendre. Quand je disais que le monde Islandais était très petit ! =D  J’ai pu d’ailleurs avoir une bébé-conversation en Islandais avec elle, intéressée par mes (glorieuses) compétences en Islandais ! C’est rigolo et imprononçable.
Le chemin. A : Borgarnes, B Stykkisholmu, H Grundarfjordur, D Olafsvik, E Hellissandur, F Arnarstapi, G, Hellnar. En rouge les parties traversées en voiture, en bleu les parties où nous avons marché. On peut voir le Snaeffelsjökull, cet énorme glacier autrefois volcan au bout de la péninsule.

Ferry à 16h, direction les West-Fjords !

vendredi 27 juillet 2012

Snaeffelsness 1/2

Le lendemain matin assez tôt, en route pour Snaeffelsness, petite péninsule à 200/300Km de Reykjavik.
Nous ne mîmes pas très longtemps à trouver une voiture pour nous emmener vers Grundarfjörður, notre prochaine destination. Il s'agissait de deux danois (le père et sa fille) vivant en Islande pour le travail il me semble. Des sortes d'agents secrets, je crois qu'on a pas tout très bien compris.
Il nous a gentillement offert un café sur une station essence perdue au milieu de nul part.

La station essence perdue au milieu de nul part.
La route empruntée était tellement belle qu'on se croyait dans un paysage en image de synthèse. Tellement que l'on s'est arrêté de conduire, juste pour les yeux. Le vieux Danois en a profité pour sortir son bel argentique et prendre quelque photo de ce magnifique paysage.

The Road

Après une vingtaine de minutes, ils nous déposèrent à Stikisholmur, un village pêcheur. Ils devaient prendre le Ferry que nous allons prendre dans quelques jours. Nous en avons donc profité pour visiter ce charmant village.

Les Danois ! 

Il y a deux choses à faire Stikisholmur : visiter le tourist-market qui vend les mêmes choses que à peu près partout (pulls hors de prix, livres sur l'Islande et des gâteaux) et visiter la jolie colline qui surplombe la ville. Falaise, océan, phare, ciel bleu et grand soleil, c'était un peu le rêve (ou une photo de guide touristique.) !





Après avoir un peu bronzé en haut de la colline, nous sommes repartis vers Grundarfjörður. A peine quelques mètres sortis de la ville que nous avons trouvé une voiture pouvant nous prendre. Une gentille Islandaise cette fois qui connaissait la personne qui allait nous héberger (le monde Islandais est très petit, surtout dans les petits villages =]  ). On a pu rouler un petit bout de chemin avec elle et discuter de choses et d'autres.  Vous ais-je parlé d'un de mes grands objectifs ? Trouver un de ces magnifiques pulls Islandais à prix "réduit". Ceux que l'on peut trouver sont à environ 100€ MINIMUM. Il faut donc trouver quelque chose de plus... raisonnable. Depuis, je demande à tous les Islandais que je croise si ils connaissent un lieu magique où trouver des pulls magiques.


L'Islandaise Policière qui nous amena à Grundarfjordur
Nous logions ce jour chez Arndnis. Nous avons trouvé Ardnis via le réseau couchsurfing.org, un site très utile (semblable à covoiturage, en gros ! ). L'Islandaise Policière connaissait étrangement Arndnis ! Le monde est très petit dans les petits villages et tout le monde se connaît. Le lendemain, nous avons tenté de faire le tour de la péninsule ! =) Mais cela sera conté dans l'article suivant, par manque de Wi-fi dans le camping où nous nous trouvons actuellement. (Camping situé dans un village perdu dans les Westfjords.)

mercredi 25 juillet 2012

Borgarnes


Nous voilà donc arrivés à Borgarnes après avoir traversé cet horrible pont.
On arrive à Borgarnes. Ville aux allures un peu moins touristique que Reykjavik : un supermarché (je reviendrai un peu plus tard dans le blog pour parler des supermarchés Bonus). On trouve un gentil monsieur dans un café/restaurant/station essence pour nous dire où se trouve le camping de Borgarnes. Camping un peu ... desert ? Et moins bien équipé que celui de Reykjavik. On avait un peu l'impression d'arriver nul part. Quatre toilettes, un évier pour faire la vaisselle, une douche, le tout dans deux petites cabanes de plage, de l'herbe fraichement tondue et voilà le camping de Borgarnes ! (Le tout avec un vent froid et une fine pluie, évidemment).


Le camping n'avait évidemment pas la wifi, une prise éléctrique ou une bouilloire è_é  On est donc parti visiter un peu la ville. Pas moult choses à raconter à propos de cette petite ville (est-ce vraiment utile de préciser "petite" ? Toutes les villes sont petites ! =D )
Un joli petit parc

On a pu rencontrer 3 ou 4 petits tas de pierres avec un message dessus. Sûrement des places liées aux mythiques Saga Islandaises. On peut les trouver à des endroits étranges. Devant ce petit parc, sur une montagne près du camping ou sur  une petite colline près de la ville.




Borgarnes

Une étrange sculpture domine la ville..


Une belle vue... sous un pont ! =)

En gros, pas une ville à voir absolument. Même par beau temps, il n'y aurait pas grand chose devant quoi s'extasier (même si un magnifique paysage de fond est omniprésent, il y a vraiment de plus belles choses en Islande ! =]  )
La nuit au camping fut un peu fraîche, mais cette fabuleuse tente 1 place pour deux est parfaite pour contenir la chaleur. Le lendemain, en route vers Snaeffelsnes !

mardi 24 juillet 2012

Le départ

Huit heures levés, nous sommes partis vers 10h du camping de Reykjavik. Environ quinze minutes de marche afin de trouver l'arrêt de bus qui allait nous mener à la sortie de la "banlieue" de Reykjavik : à Mosfellsbaer.
L'arrêt de sortie de notre premier bus était le même que celui pour notre deuxième bus. Ce petit arrêt était en fait l'arrêt central de Mosfellsbaer ! Le chauffeur du premier bus a bien sut nous renseigner et était très gentil. Ici, pas grand chose à voir si ce n'est un joli pont sur lequel nous nous sommes arrêté au moins deux minutes !

Quel beau pont !

Avant de commencer notre deuxième voyage à l'extérieur de Reykjavik, on a pas mal discuté avec le conducteur du bus. Très gentil, il nous a raconté qu'à force de rencontrer des touristes d'un peu partout, il arrivait à deviner tout de suite les accents. "You are from France ?". Les Français sont fichés je crois ^^
Ce deuxième voyage a duré un peu plus longtemps. On remarque que la route pour aller à Akranes emprunte un sous-terrain passant sous l'eau. Long tunnel. Qui ressemblait un peu à un tunnel creusé par un ver de terre géant.
Le prix de ce voyage a été de 4€ par personne : 2€ par ticket de bus dans le réseau de Reykjavik. Pas cher pour le nombre de kilomètre effectués, mais j’imagine que ça revient à cher si on décide de ne se déplacer qu'en Bus pour traverser Reykjavik.

Akranes : Une ville ma foi charmante, mais un peu déserte. Le chauffeur du bus nous a demandé si on préferait se faire déposer à la sortie de la ville pour faire du stop mais on a quand même voulu visiter un peu. Pas grand chose à voir dans cette grande ville de 6000 habitants. Des usines, et des maisons typiquement Islandaises. Les rues étaient étrangement totalement désertes, pas de magasins, silence.

Akranes
On a remarqué que les Islandais possèdent presque tous un Trampoline dans leur jardin. Aucun rapport avec l'image OUI JE SAIS.

Les sacs étaient lourds. On s'est un peu reposé.
Une fois cette charmante bourgade visitée, on a re-traversé toute la ville afin d'attendre la route circulaire afin d'être sûr de croiser des voitures allant à Borgarnes.

Crédible ?



Ce que l'Islande nous aura appris aujourd'hui, c'est qu'il n'est vraiment pas long de faire de l'auto-stop ici. Une dizaine de minutes après avoir commencé à présenter notre petit panneau et une voiture était déjà arrêtée devant la route. Alors on a prit nos affaires en courant et on est monté dans la voiture, comme dans les films. C'était une Islandaise avec son enfant. Elle n'allait pas vraiment à Borgarnes mais un village non-loin. Elle nous a donc déposé non-loin de Borgarnes. Il fallait "juste" traverser le pont.

L’arrivée

Rien
Le Pont
L'étape du pont à traverser fut une des plus éprouvante. En effet, le vent a commencé à souffler peu de temps avant de le traverser, le temps devenait de plus en plus incertain. Ce pont étant au dessus de l'océan, il y avait deux fois plus de vent. De gros camions et divers 4x4 traversaient sur ce petit pont à toute allure, le vide était à quelque pas sur notre droite et le vent puissant et glacial commençait à me congeler le bras et la moitié du visage.
La prochaine fois on fera de l'autostop avant de s'y engager.

dimanche 22 juillet 2012

Que faire à Reykjavik par mauvais temps, (1)

Réponse : Jeter des oursins dans la mer !
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ATTENTION : Manu ne fait pas de mal à ce pauvre oursin ! Au contraire ! Nous l'avons trouvé sur le bord de la route, loin de la mer. Nous avons donc décidé de le remettre dans son milieu naturel (non l'oursin ne vit pas comme le hérisson) ! =)

Préparation pour partir de Reykjavik.

Demain, nous quittons Reykjavik et allons (tenter de) nous diriger vers Borgarnes. Pour cela nous allons passer par Akranes en bus puis terminer le chemin en autostop (Hitchhicking en anglais. </doralexploratrice> ! Tout cela évidemment dans le but d'atteindre Grundarfjördur !

Préparation du panneau d'autos-stoppeur !
Petite information pour les personnes qui n'ont pas assez d'internet pour aller voir sur Google Map :

Reykjavik, l'étoile entourée, en vert notre trajet de demain, Borgarnes entouré en rouge et en bleu notre futur trajet après s'être arrêtés au camping de Borgarnes.

samedi 21 juillet 2012

Reykjavik, premières impressions (2)

En fait je vous ai menti hier. Le soleil ne s'est jamais vraiment couché, c'était une sorte de coucher/lever de soleil permanent.

Donc hier nous sommes allé à Reykjavik une fois bien installés dans notre belle tente une place pour deux personnes. Le camping est vraiment sympathique. Les gens ont l'air cool, la dame de l'accueil aussi, une salle de douches/toilettes chauffée et une eau chaude qui ne se fait pas attendre : du grand luxe. Il y a aussi une petite cuisine, mais on n'avait rien a manger à part des Bounty donc on n'a pas encore pu utiliser cette cuisine grand confort.

Nous avons décidé de longer la côte de Reykjavik et de voir où nos pas nous menait. Apparement, nous étions en zone plus ou moins "industrielle". Il n'y avait pas grand monde autour de nous, les routes étaient plutôt désertes ici !


On a décidé donc de s'avancer un peu plus près des grosses montagnes qu'on peut voir au fond et là Ô miracle, on se retrouve téléporté dans un guide de l'Islande avec leurs photos de paysages magnifiques. Nous marchâmes pendant pas mal de temps le long de la mer, prenant des milliers de photos et regardant toutes ces nouvelles espèces d'oiseaux que Manu ne connaissait pas.




Faire le tour du bord de mer était assez long au final. On commençait à apercevoir la fameuse Hallgrimskirja et on s'est dit "pourquoi pas continuer jusque là-bas ?" Le coucher de soleil perdurait depuis des heures. Eblouissant. Cependant, il commençait à faire relativement froid. On s'est donc rapproché du centre-ville.




Le centre-ville de Reykjavik se rapproche visiblement plus d'un petit village à grande dimension. Le coucher de soleil permanent couplé aux maisons de tôles colorées donnait à la ville un petit côté mélancolique.. surtout qu'à cette heure là, il n'y avait personne dans la ville à part des touristes (souvent Français ).
La faim se faisait sentir, nous sommes allé manger dans un fast-food épicerie. L'accent Islandais est parfois un peu difficile à comprendre.

Carte bleue :  Ici, pas besoin de code pin pour la carte bleue. La dame du guichet du flybus m'a expliqué que c'était inutile vu que les CB islandaise comportent la photo de leur propriétaire. Ils utilisent juste la petite bande magnétique au dos de la carte et vous font signer sur le ticket de caisse. Depuis, j'ai peur de perdre ma carte bleue qui ne possède pas de photo de moi.


Ma batterie d'ordinateur n'a plus de batterie, je dois donc terminer pour le moment cet article :)

vendredi 20 juillet 2012

Reykjavik, premières impression

Il est tard, on a marché durant des heures, alors j'ai décidé que j'allais finalement partir de ma zone wi-fi et aller dormir un peu avant demain. Je peux juste dire que :

• Je n'aime pas du tout leur façon de payer par carte bleue
• Il faisait 7°C à minuit
• Il faisait jour à Minuit
• Le soleil se lève dans 3heures
• Il va faire un temps terrible demain.
• Reykjavik est une ville ... magnifique.

Qui devinera le nom de cet endroit ?

L'arrivée.

Nous sommes enfin arrivés à Reykjavik, après des "heures" de voyage. Réveillés à 4h45 pour embarquer à 7h pour partir à Londres. Avant d'embarquer, la dame nous a gentillement annoncé que lorsque l'on avait demandé un bagage supplémentaire, on avait pas précisé qu'il devait aussi peser 20Kg et que nous avions 16Kg de trop et que le kilo était à 16€. Au moment où je commençais à faire le calcul de 16x16, elle a finit (rapidement) par trouver une solution plus économe et nous faire payer juste un bagage en plus; Etrange.

Aéroport de Gatewik. Enorme, avec un supermarché DutyFree, un train qui emmène à l'autre bout de la station... 6h d'attente et nous décollions avec Iceland Express !
J'ai retenu deux choses de Iceland Express :

Une musique agaçante au format midi vous accueillera avant et après le décollage. On dirait qu'ils possèdent un générateur de musique aléatoire tant elle était pénible.
Chaque passager dispose d'un écran permettant de connaître la position de l'avion, son altitude et sa vitesse. Whou-hou, on volait à 750 km/h ! 2000Km séparent Londres de Reykjavik et le trajet a duré 2h30.

Le grand luxe. Rassurez-vous, il existe aussi une vue en 2D.

Arrivée à Kefflavik à 16h (2h de moins par rapport à la France en été). Pensez à ne pas passer par un duty free sans être passés chercher vos bagages. Le duty-free du 1er étage est réservé à ceux qui sortent du pays, celui du dessous à ... ceux qui partent. (Evidemment, on comprendra que j'ai fait mes courses à celui du dessus.). Le bon moment pour acheter vos dernières bouteilles d'alcool de votre séjour en Islande tant l'alcool est cher ici. (Mais attention aux limites imposées par les douanes (=    )


Kefklavik Airport. Il y a un sérieux problème de qualité d'image je crois. La photo originale n'est pas si pixelisée...

Près de la sortie de l'aéroport, un guichet vous attendra pour vous prendre 16€ pour vous autoriser à monter dans le Flybus (qui rappelons-le ne vole pas). Vous pouvez dire à votre chauffeur où il doit vous déposer. (Si c'est un hotel ou le Camping de Reykjavik par exemple.) Nous nous sommes arrêté au camping.

Camping : Conclusion finale à la question "où dormir pas cher à Reykjavik en réservant à la dernière minute". Pas besoin de réserver. Les infos et prix sont ici : http://www.reykjavikcampsite.is/. On a pris 2 nuits et on a payé 4.800 ISK, ce qui représente environ 28€ il me semble.

Camping de Reykjavik. J'ai l'impression que j'ai réussi à résoudre ce problème de pixellisation.

Une fois "bien installés" dans notre tente une place pour deux avec 4 gros bagages, nous sommes allés faire une visite à Reykjavik.