mardi 24 juillet 2012

Le départ

Huit heures levés, nous sommes partis vers 10h du camping de Reykjavik. Environ quinze minutes de marche afin de trouver l'arrêt de bus qui allait nous mener à la sortie de la "banlieue" de Reykjavik : à Mosfellsbaer.
L'arrêt de sortie de notre premier bus était le même que celui pour notre deuxième bus. Ce petit arrêt était en fait l'arrêt central de Mosfellsbaer ! Le chauffeur du premier bus a bien sut nous renseigner et était très gentil. Ici, pas grand chose à voir si ce n'est un joli pont sur lequel nous nous sommes arrêté au moins deux minutes !

Quel beau pont !

Avant de commencer notre deuxième voyage à l'extérieur de Reykjavik, on a pas mal discuté avec le conducteur du bus. Très gentil, il nous a raconté qu'à force de rencontrer des touristes d'un peu partout, il arrivait à deviner tout de suite les accents. "You are from France ?". Les Français sont fichés je crois ^^
Ce deuxième voyage a duré un peu plus longtemps. On remarque que la route pour aller à Akranes emprunte un sous-terrain passant sous l'eau. Long tunnel. Qui ressemblait un peu à un tunnel creusé par un ver de terre géant.
Le prix de ce voyage a été de 4€ par personne : 2€ par ticket de bus dans le réseau de Reykjavik. Pas cher pour le nombre de kilomètre effectués, mais j’imagine que ça revient à cher si on décide de ne se déplacer qu'en Bus pour traverser Reykjavik.

Akranes : Une ville ma foi charmante, mais un peu déserte. Le chauffeur du bus nous a demandé si on préferait se faire déposer à la sortie de la ville pour faire du stop mais on a quand même voulu visiter un peu. Pas grand chose à voir dans cette grande ville de 6000 habitants. Des usines, et des maisons typiquement Islandaises. Les rues étaient étrangement totalement désertes, pas de magasins, silence.

Akranes
On a remarqué que les Islandais possèdent presque tous un Trampoline dans leur jardin. Aucun rapport avec l'image OUI JE SAIS.

Les sacs étaient lourds. On s'est un peu reposé.
Une fois cette charmante bourgade visitée, on a re-traversé toute la ville afin d'attendre la route circulaire afin d'être sûr de croiser des voitures allant à Borgarnes.

Crédible ?



Ce que l'Islande nous aura appris aujourd'hui, c'est qu'il n'est vraiment pas long de faire de l'auto-stop ici. Une dizaine de minutes après avoir commencé à présenter notre petit panneau et une voiture était déjà arrêtée devant la route. Alors on a prit nos affaires en courant et on est monté dans la voiture, comme dans les films. C'était une Islandaise avec son enfant. Elle n'allait pas vraiment à Borgarnes mais un village non-loin. Elle nous a donc déposé non-loin de Borgarnes. Il fallait "juste" traverser le pont.

L’arrivée

Rien
Le Pont
L'étape du pont à traverser fut une des plus éprouvante. En effet, le vent a commencé à souffler peu de temps avant de le traverser, le temps devenait de plus en plus incertain. Ce pont étant au dessus de l'océan, il y avait deux fois plus de vent. De gros camions et divers 4x4 traversaient sur ce petit pont à toute allure, le vide était à quelque pas sur notre droite et le vent puissant et glacial commençait à me congeler le bras et la moitié du visage.
La prochaine fois on fera de l'autostop avant de s'y engager.

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