Huit heures levés, nous sommes partis vers 10h du camping de Reykjavik. Environ quinze minutes de marche afin de trouver l'arrêt de bus qui allait nous mener à la sortie de la "banlieue" de Reykjavik : à Mosfellsbaer.
L'arrêt de sortie de notre premier bus était le même que celui pour notre deuxième bus. Ce petit arrêt était en fait l'arrêt central de Mosfellsbaer ! Le chauffeur du premier bus a bien sut nous renseigner et était très gentil. Ici, pas grand chose à voir si ce n'est un joli pont sur lequel nous nous sommes arrêté au moins deux minutes !
Quel beau pont ! |
Avant de commencer notre deuxième voyage à l'extérieur de Reykjavik, on a pas mal discuté avec le conducteur du bus. Très gentil, il nous a raconté qu'à force de rencontrer des touristes d'un peu partout, il arrivait à deviner tout de suite les accents. "You are from France ?". Les Français sont fichés je crois ^^
Ce deuxième voyage a duré un peu plus longtemps. On remarque que la route pour aller à Akranes emprunte un sous-terrain passant sous l'eau. Long tunnel. Qui ressemblait un peu à un tunnel creusé par un ver de terre géant.
Le prix de ce voyage a été de 4€ par personne : 2€ par ticket de bus dans le réseau de Reykjavik. Pas cher pour le nombre de kilomètre effectués, mais j’imagine que ça revient à cher si on décide de ne se déplacer qu'en Bus pour traverser Reykjavik.
Akranes : Une ville ma foi charmante, mais un peu déserte. Le chauffeur du bus nous a demandé si on préferait se faire déposer à la sortie de la ville pour faire du stop mais on a quand même voulu visiter un peu. Pas grand chose à voir dans cette grande ville de 6000 habitants. Des usines, et des maisons typiquement Islandaises. Les rues étaient étrangement totalement désertes, pas de magasins, silence.
Akranes |
On a remarqué que les Islandais possèdent presque tous un Trampoline dans leur jardin. Aucun rapport avec l'image OUI JE SAIS. |
Les sacs étaient lourds. On s'est un peu reposé. |
Une fois cette charmante bourgade visitée, on a re-traversé toute la ville afin d'attendre la route circulaire afin d'être sûr de croiser des voitures allant à Borgarnes.
Ce que l'Islande nous aura appris aujourd'hui, c'est qu'il n'est vraiment pas long de faire de l'auto-stop ici. Une dizaine de minutes après avoir commencé à présenter notre petit panneau et une voiture était déjà arrêtée devant la route. Alors on a prit nos affaires en courant et on est monté dans la voiture, comme dans les films. C'était une Islandaise avec son enfant. Elle n'allait pas vraiment à Borgarnes mais un village non-loin. Elle nous a donc déposé non-loin de Borgarnes. Il fallait "juste" traverser le pont.
L’arrivée |
Rien |
Le Pont |
L'étape du pont à traverser fut une des plus éprouvante. En effet, le vent a commencé à souffler peu de temps avant de le traverser, le temps devenait de plus en plus incertain. Ce pont étant au dessus de l'océan, il y avait deux fois plus de vent. De gros camions et divers 4x4 traversaient sur ce petit pont à toute allure, le vide était à quelque pas sur notre droite et le vent puissant et glacial commençait à me congeler le bras et la moitié du visage.
La prochaine fois on fera de l'autostop avant de s'y engager.
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